Nolween Eawy - Brume

Publié le par Livre en live libre

 

Aujourd'hui, je pose ma plume...euh... mon clavier. Je m'incline humblement devant une jeune auteure dont j'apprécie beaucoup les écrits. Qui mieux qu'elle aurait pu vous parler de sa nouvelle. Je vous laisse vous plonger dans son univers. Je vous préviens la sortie est brutale.
Inutile de vous conseiller de faire un petit détour par son site, une pure merveille.
Son livre sera en vente dès février. Elle ne demande qu'à être encouragée...


"J'écris pour tenter de maîtriser mes peurs et mes démons intérieurs. J'ai gardée mon âme d'enfant et tous les cauchemars qui vont avec. Mon refus de grandir me fait m'émerveiller sur des petites choses que les adultes ne voient plus. Le revers de la médaille est que je suis toujours terrifiée par ces ombres sinistres que les adultes ont appris à ignorer. J'écris pour les enfermer dans mes mots.

 Cela me fait sourire que l'on puisse trouver mon écriture  « particulière ». Je n'ai jamais cherché à avoir un style « Eawyien ». J'ai simplement privilégiée une écriture simple, car c'est ainsi que je m'exprime. Je fais partie de ceux qui pense que la littérature est accessible à tous et non à une élite d'intellectuels imbus d'eux-mêmes.

Comme beaucoup d'écrivains j'ai des sujets de prédilections et des personnages aux caractères très enfantins, peut-être est-ce cela qui fait l'univers de Nolween Eawy.

 J'ai écris « Brume » lors d'une nuit d'insomnie. Je ne parvenais pas à fermer l'œil à cause des ombres qui se projetaient sur mes murs. Je tentais de me convaincre qu'il ne s'agissait que du reflet des arbres par la fenêtre. Mais il m'était impossible de contrôler la peur qui m'envahissait. J'ai allumé la lumière, me suis assise devant mon écran et "Brume" est née. J'étais ces petites filles effrayées convaincues que le mal allait les emporter. Je suis retournée me coucher une fois l'histoire terminée. Les ombres sur mes murs avaient disparu, j'ai retrouvé ma tranquillité. Hélas, la petite fille de mon histoire n'a pas eu cette chance et n'est jamais revenue.

J'écris pour éviter qu'une dépression héréditaire ou une imagination malsaine ne m'ôte tout sens des réalités. Une fois mes démons hors de ma tête, je me sens mieux."


A très vite
Nolween...

Publié dans Horreur

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